Le marché de l’hôtellerie et de l’hôtellerie de plein air connaît un profond renouvellement de ses acteurs. Loin des repreneurs traditionnels, souvent issus de familles d’hôteliers ou de gestionnaires aguerris, les nouveaux acquéreurs affichent des profils bien plus variés. Ils viennent du monde de l’entreprise, de la communication ou encore de la finance, et ont en commun une même aspiration : changer de vie.
Ces néo-entrepreneurs, souvent âgés de 35 à 50 ans, cherchent à conjuguer projet professionnel et équilibre personnel. Le rachat d’un hôtel ou d’un camping devient alors un moyen de s’ancrer dans un territoire tout en menant une activité concrète, tournée vers l’accueil et le contact humain. Certains y voient une reconversion, d’autres un investissement stratégique dans un secteur en pleine mutation.
Leur approche est résolument moderne et digitale. Sensibles au potentiel de développement, ils misent sur la rénovation des infrastructures, la montée en gamme des services et la visibilité en ligne. Le camping, longtemps perçu comme un hébergement populaire, attire désormais des investisseurs séduits par sa rentabilité et la tendance du tourisme durable.
L’écologie et l’authenticité sont devenues des leviers essentiels de différenciation. Hébergements éco-conçus, circuits courts, animations locales : les nouveaux propriétaires cherchent à offrir une expérience sincère et responsable, en phase avec les attentes des vacanciers d’aujourd’hui.
En somme, ces nouveaux acquéreurs redéfinissent les contours du secteur. Entre quête de sens, innovation et ancrage local, ils insufflent un vent de renouveau sur l’hôtellerie indépendante et de plein air.